Contribution du CODDE à la révision du CSLP


Disposer d’un plan global ambitieux de renforcement des capacités

Le renforcement des capacités prévu pour un bon pilotage du PDDEB/CSLP sera également un élément déterminant du succès de la mise en œuvre nationale de la Déclaration de Paris. C’est ce que dit explicitement une des résolutions (Résolution 22) de cette déclaration. Cette résolution stipule que « La capacité de planifier, gérer, mettre en œuvre et rendre compte des résultats des politiques et programmes est un élément essentiel pour la réalisation des objectifs de développement fondés sur l’analyse et le dialogue par le biais de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation. Le renforcement des capacités est une responsabilité qui revient aux pays partenaires, les donneurs ayant un rôle de soutien. Il doit s’appuyer sur des analyses techniques rigoureuses mais aussi être sensible à l’environnement social, politique et économique général, y compris à la nécessité de développer les ressources humaines ».

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Disposer d’un plan global ambitieux de renforcement des capacités

· Le renforcement des capacités prévu pour un bon pilotage du PDDEB/CSLP sera également un élément déterminant du succès de la mise en œuvre nationale de la Déclaration de Paris. C’est ce que dit explicitement une des résolutions (Résolution 22) de cette déclaration. Cette résolution stipule que « La capacité de planifier, gérer, mettre en œuvre et rendre compte des résultats des politiques et programmes est un élément essentiel pour la réalisation des objectifs de développement fondés sur l’analyse et le dialogue par le biais de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation. Le renforcement des capacités est une responsabilité qui revient aux pays partenaires, les donneurs ayant un rôle de soutien. Il doit s’appuyer sur des analyses techniques rigoureuses mais aussi être sensible à l’environnement social, politique et économique général, y compris à la nécessité de développer les ressources humaines ».

Identification des axes stratégiques d’intervention de l’UFROAT pour les trois années à venir


Atelier de Ouagadougou

Toujours dans le cadre des activités de l’élaboration du plan stratégique, l’UFROAT-Burkina a tenu un atelier de réflexion à Ouagadougou le 12 Mars 2010 au centre culturel Espace Gambidi.  Thérèse, durant ces 3 mois elle a donner vie à l'UFROAT-Burkina

la présidente de l'ufroat-burkina entourer des membres de l'union

Une journée durant, l’atelier  a regroupé 16 personnes venant des organisations membres de la zone du Centre, du Nord Centre Nord,  l’Est et une déléguée de la zone Ouest qui n’avait pas pu assister à celui de Bobo. Cet atelier a permis d’analyser la situation actuelle de l’UFROAT-Burkina, la situation des membres, les facteurs extérieurs et d’identifier des axes d’intervention de l’Union pour les 3 années à venir. Les résultats viennent en complément de celui  de Bobo. En somme les 2 ateliers bouclent  la 1ère étape du processus d’élaboration du plan stratégique.   Ils ont  permis d’échanger sur les besoins spécifiques des femmes rurales et de définir des pistes de stratégies d’intervention. Nous sommes sur la 2ème étape qui est la rédaction proprement dit du document (plan stratégique). Cependant pris par le temps, mais nous pensons que Dieu nous donnera les grâces nécessaires d’y arriver.

Rahamata Laetitia

la présidente de l'ufroat-burkina entourer des membres de l'union

UFROAT-Burkina et Plan Stratégique


UFROAT-Burkina et Plan Stratégique

Dans le cadre de l’élaboration de son 1er plan stratégique, l’UFROAT-Burkina a organisé un atelier de réflexion le 27 février 2010 au centre d’accueil d’alliance chrétienne à Bobo-Dioulaso.

Cet atelier de réflexion a regroupé 15 personnes issues des organisations membres de la zone de l’Ouest, du Sud-Ouest, le secrétariat permanent et les membres du Bureau Exécutif.

Premier du genre, il a permis de faire un état de lieux de l’UFROAT-Burkina, sur ses forces et ses faiblesses et aussi analyser les préoccupations majeures  qui s’articulent autour des grands points suivants :

®    La communication interne et externe,

®    La mobilisation des ressources financières

®    Les services à offrir aux membres.

L’atelier a également permis de savoir les attentes des membres de l’Union qui se résument comme telles :

  • la professionnalisation des activités,
  • la commercialisation des produits
  • le renforcement des capacités

Le plan stratégique sera bâti autour de ses grandes préoccupations majeures.

L’UFROAT-Burkina à la conquête de son 1er plan stratégique


L’UFROAT-Burkina à la conquête de son 1er plan stratégique

L’UFROAT-Burkina en partenariat avec VSO, une organisation internationale de développement vient de bénéficier une volontaire.

Notre  volontaire en la personne de Thérèse LARIVIERE a pour mission d’appuyer l’UFROAT-Burkina a élaboré son 1er plan stratégique.

Avec une courte durée de 3 mois (janvier-fin mars 2010) l’accent est mi sur une méthodologie  participative afin d’impliquer et de responsabiliser les femmes rurales dans ce processus.

Thérèse LARIVIERE après 10 jours de formation de préparation avec l’Organisme partenaire, elle  nous a finalement rejoints le 25 janvier par une rencontre d’introduction avec les membres du bureau.

Bien expérimentée et enthousiasmée, un plan de travail a été défini. Des outils de collecte d’information et de diagnostique ont été produits.

Présentement nous sommes entrain de développer des stratégies afin d’avoir un appui financier pour concrétiser les actions.

Nous comptons disposer du plan stratégique à la fin de Mars 2010.

Pour dire que l’année 2010 pour l’UFROAT-Burkina sera marquée par cet événement suivi et de sa mise en œuvre par l’appui des partenaires au développement.

UFROAT-Burkina à l’heure du bilan de l’année 2009


UFROAT-Burkina à l’heure du bilan de l’année 2009

2009  a été pour l’UFROAT-Burkina, une année d’amorcer sa visibilité dans l’environnement associatif au  Burkina Faso.

Des activités réalisées par les organisations membres, le  secrétariat,  la participation à des formations, séminaires, voyage d’études et de la recherche de partenaires.

Les membres du bureau ont examiné le rapport des activités à la rencontre du 25 janvier 2010. Il ressort de cette rencontre que l’année 2009 a  été marquée par la mise en place d’un système de capitalisation, élaboration des projets et recherche de partenaires financiers.

Des leçons ont été tirées pour la planification des activités de l’année 2010.

Disons que ces braves femmes rurales dans les campagnes luttent du jour au lendemain pour un lendemain meilleur.

Les résultats obtenus nous donnent de l’espoir et nous exhorte à persévérer car le chemin reste encore long.

Atelier préparatoire pour la participation des OSC à la revue du CSLP d’avril 2010


Atelier préparatoire pour la participation des OSC à la revue du CSLP d’avril 2010, 16-17 mars 2010

Journée du 16 mars 2010

Première phase : Bilan sur le CSLP

–          Rappel du bilan de la participation de la société civile à la revue du CSLP d’avril 2009: rôle des OSC dans le suivi-évaluation indépendant des politiques publiques de développement,

–          Rappel de la contribution de la société civile sur les crises alimentaire, économique et financière, à la demande du gouvernement: interpellation lancée par la cellule nationale aux OSC pour une action durable et efficace de gestion et sortie de crises, défi pour les OSC, définition d’une démarche et contribution des OSC, note de recommandations fournie au gouvernement mais pas de retour actuellement.

–          Rappel du bilan de la participation de la société civile à la revue à mi-parcours du CSLP d’octobre 09: résultats d’impacts, définitions des actions à mettre en œuvre au delà de l’examen des travaux des CST, enjeu du CSLP comme cadre de référence pour les préoccupations et la vision unitaire promue par les OSC,

–          Exposé sur l’état d’avancement du processus de mise en place du cadre unitaire des OSC: projet de création d’une plate forme nationale des OSC discuté par le comité de suivi et la cellule nationale, appuyé par le PRC-PNUD, bilan sur l’état actuel du processus.

Deuxième phase: intervention des participants sur les thèmes suivants:

–          La capitalisation nécessaire d’informations pour une meilleure efficacité du travail des OSC, pour la définition d’une action commune, pour une réelle implication des OSC et pour une réelle prise en compte des recommandations formulées par les OSC (exemple des inondations, du foncier rural, de l’agrobusiness).

–          Le cadre unitaire : espace de concertation pour définir un consensus et donner une plus grande visibilité aux OSC.

–          Le partenariat DGEP/Cellule nationale des OSC : Le rapport actuel de plus en plus qualitatif.

–          La construction d’un espace d’autonomie pour une moindre ingérence de l’Etat et une représentation de la société civile toujours efficiente et réelle. Les OSC doivent faire preuve d’une grande vigilance par rapport aux sollicitations de l’Etat et ne doivent jamais perdre de vue qu’elles représentent la société civile.

–          Les indicateurs d’impacts : ils doivent être préférés aux indicateurs de réalisations car ils sont le reflet réel des résultats des projets et le moyen le plus efficace pour améliorer les politiques.

–          Débat houleux sur la question de la modification de l’article 37 de la Constitution et le refus de l’adoption de la TDC: sondage, 91,08% des représentants présents contre la modification de l’article 37 et 95,80% contre l’adoption de la TDC, rédaction une déclaration balancée à la presse dans les jours à venir.

Troisième phase: enregistrement des contributions des OSC pour l’atelier de revue du CSLP d’avril 2010.

Journée du 17 mars 2010

L’atelier a été quasiment exclusivement consacré à la question de l’éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution. La parole est revenue au président du CGD, Professeur LOUADA, dont l’intervention a été décidée la veille suite à l’engouement exprimé sur la question de l’éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution. Cette question est fondamentale pour le maintien de la paix sociale au Burkina Faso. Après un historique de la tradition constitutionnelle burkinabé, l’accent est mis sur le positionnement indispensable de la société civile sur cette question hautement démocratique. Les OSC doivent se mobiliser pour que les populations se sentent concernées.

Atelier national de concertation et de proposition/recommandations des OSC sur le processus d’élaboration de la SCADD


Atelier national de concertation et de proposition/recommandations des OSC sur le processus d’élaboration de la SCADD, 18-19 mars 2010

Journée du 18 mars.

Intervention du professeur KABORE autour de la SCADD : Le CSLP est le noyau autour duquel se fédèrent les politiques et programmes de développement. Or, en dix ans (2000-2009), aucun des indicateurs n’a progressé. Les mécanismes de prévention et les filets de sécurité ne fonctionnent pas et l’interaction entre les différents niveaux (institutions, secteurs privé, OSC) ne se fait pas. Constat est fait de l’échec du CSLP. M. KABORE a soulevé qu’il était important de faire de la lutte contre la pauvreté un tremplin et de lui insuffler une nouvelle cadence, plus large, plus systémique et plus intégratrice, notamment à travers la SCADD.

Les participants ont réagi à cette intervention, à travers les préoccupations suivantes :

–         Prise en compte des actions et des résultats de la myriade d’études disponibles,

–         La différence entre CSLP et SCADD : question de terminologie ou changements profonds ?

–         Causes de la stagnation des indicateurs : redistribution, répartition des ressources, etc.

–         Echec du CSLP : quelles leçons à tirer pour l’élaboration de la SCADD ?

Intervention de M. SOME, cellule permanente du mécanisme institutionnel chargé de conduire le processus de révision du CSLP : à travers son exposé, il a présenté les mécanismes d’élaboration du document  de la SCADD, pas de la SCADD elle-même, puisqu’elle n’existe pas encore. Cependant, il ressort que la majorité des participants ont exprimé des craintes comme si la SCADD existait déjà (implication des OSC, prise en compte des contributions et recommandations, réplique du CSLP, notamment). Or, le contenu de la SCADD est à définir et les OSC disposent donc d’une large marge de manœuvre.

Journée du 19 mars 2010.

Synthèse des points d’attention soulevés par les participants :

–         L’élaboration de la SCADD comme stratégie plutôt que politique

–         Les modèles de développement comme lien entre politique et économie au niveau du gouvernement et politique de lutte contre la pauvreté.

–         Suivi évaluation indépendant ;

–         Choix des acteurs à impliquer dans la mise en œuvre ;

–         Prise en compte de la décentralisation ;

–         Prise en compte des axes prioritaires ;

–         Cohérence entre les politiques sectorielles et la vision nationale de développement (vision Burkina 2025) ;

–         Prise en compte des contributions des OSC ;

–         Appui aux OSC ;

–         Mobilisation des ressources internes par la pression fiscale notamment ;

–         Vigilance concernant les cultures transgéniques et autres choix de spéculations en lien avec la problématique de l’environnement ;

–         Etablissement des responsabilités mutuelles entre OSC/Etat/secteur privé/PTF ;

–         Gouvernance politique et économique ;

–         Genre ;

–         Organisation d’assise nationale sur la SCADD ;

–         Gestion des risques.

Ces points ont été synthétisés en 6 thématiques :

–         Décentralisation, implication des régions et gouvernance locale,

–         Politique de développement, échelle stratégique et vision nationale,

–         Genre,

–         Suivi-évaluation, contrôle de gestion,

–         Mobilisation des ressources et responsabilité des acteurs,

–         Axes prioritaires,

–         Participation des OSC.

Après un exposé du Réseau Burkinabè de Suivi Evaluation (REBUSE) sur la question des indicateurs, les participants se sont répartis en 3 groupes de travail afin de cibler les propositions à intégrer dans la SCADD. Un document de synthèse des recommandations des groupes de travail sera diffusé par mail aux participants de l’atelier.

Evaluation à mi parcours du PAFASP


Le Gouvernement du Burkina Faso avec l’appui de la Banque mondiale a financé dès janvier 2007, la mise en œuvre d’un programme de diversification et de compétitivité de l’agriculture dénommé Programme d’Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP). L’objectif étant de développer et améliorer la compétitivité des filières ciblées sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux contribuant ainsi à une croissance agricole partagée. Dans le but de mieux intégrer la Société Civile dans le suivi-évaluation des projets, il a été décidé d’impliquer des représentants de la société civile dans la mission conjointe de revue à mi-parcours du PAFASP. Cette participation à l’évaluation à mi-parcours devrait aboutir à la préparation d’un rapport indépendant. Le présent document est le rapport de la participation de la Société Civile à la mission conjointe de la revue à mi-parcours du PAFASP dans la région du nord et dans celle de l’Ouest…….

Lire ici tout le rapport

Journée nationale du paysan (JNP) au Faso


La Confédération Paysanne du Faso demande la création d’une Banque Agricole

jnp sinyare copie La XIVe édition de la Journée nationale du paysan (JNP) s’est tenue a Ziniaré, ville natale du Président du Faso. Il ne faut donc pas s’étonner si elle a vu une mobilisation sans précédent. Comme chaque année, le temps fort de cette célébration a été le traditionnel débat entre les paysans et le Président. A cette occasion, le président de la Confédération Paysanne du Faso (CPF), M. Dao Bassiaka, a pris la parole.

Son intervention a d’abord porté sur le thème de l’eau, puis sur les changements climatiques.
Ensuite le président de la CPF a interpellé le président du Faso sur l’investissement dans l’agriculture et l’accès des producteurs aux crédits en ces termes :

« En dépit de nos multiples actions de plaidoyer pour un accès des producteurs burkinabè à un crédit au taux bonifié à 7% et à des conditions assouplies, accéder à un crédit pour un producteur burkinabè, même modèle,  reste toujours difficile. A cet égard, les Organisations Paysannes Faîtières proposent la création d’une Banque Agricole à capitaux mixtes et ouverte à l’actionnariat paysan. Ceci voudrait dire que tout paysan burkinabè pourrait s’acheter des actions et être copropriétaire de cette banque. Nous nous tenons, Excellence, à votre disposition pour mûrir cette réflexion. »

Ensuite M. Dao Bassiaka aborda la question de l’accès aux medias du service public :

« Nous aimerions plaider à nouveau pour un accès des populations rurales aux médias d’Etat qui sont des médias de service public pour mener nos actions de sensibilisation et de promotion des produits locaux. Lors de la 12ème Journée Nationale du Paysan tenue à Bobo, le ministre en charge de la communication nous avait promis une télévision. 24 mois après, nous connaissons tous le constat : pas de télévision rurale.

C’est pourquoi, Excellence, Monsieur le Président du Faso, nous souhaitons disposer à titre gracieux de :
·    30 mn d’antenne par mois à la télévision nationale ;
·    30 mn d’antenne par mois à la radio nationale ;
·    Une heure d’antenne par mois à la radio rurale ;
·    Et pour terminer,  une page par mois dans le quotidien Sidwaya »
Enfin, la question de la responsabilité de l’organisation de la Journée Nationale du Paysan (JNP) a été posée :
« Depuis Kaya, l’option avait été prise de responsabiliser les organisations paysannes dans l’organisation de la JNP. Aujourd’hui, nous prions votre clémence afin que dès l’édition prochaine, les organisations paysannes soient progressivement impliquées dans l’organisation de la journée du paysan afin qu’à terme l’organisation de la JNP leur soit entièrement confiée. » (fin de citation)

Ainsi, on ne pourra plus dire que la Journée Nationale du Paysan est mal nommée. On ne pourra plus dire qu’il s’agit plutôt de la Journée du Président. Et surtout, cela permettra aux organisations paysannes de se renforcer, de profiter de ces journées (car depuis plusieurs années « cette journée » s’étale sur plusieurs jours) pour former ses leaders, et enfin de mieux faire connaître ses réalisations et ses besoins.

Koudougou, le 6 mars 2010
Maurice Oudet
Président du Sedelan

ABC Burkina n° 366