Promotion des PFNL au Burkina, voici un projet national, original pour soutenir efficacement la popultion rurale


Les actions de solidarité et de proximité du ministère de l’environement et du cadre vie du Burkina se pointent fort vers la population la plus pauvre. Ce ministère qui ne cesse d’acompagner la population rurale à l’exploitation jiducieuse et la sauvegarde de l’environnement, s’est engager avec l’appui de ses partenaires (FAO, PNUD, Coop Suisse, Coop Luxambourgeoise…) à outiller son Agence de promotion des produits forestiers non ligneux (APFNL) dans ses actions de développement économique durable.

Cela s’est traduit par la validation de la Stratégie Nationale de promotion et de valorisation des produits forestiers non ligneux et le lancement du demarrage officel des activités du Projet d’Amélioration de la Gestion et de l’Exploitation Durable des Produits Forestiers Non Ligneux (PAGED/PFNL), tenu  du 29 au 30 juillet 2010 à l’Hôtel Palm Beach à Ouagadougou.

Ce projet PAGED/PFNL a pour objectif globale d’ « améliorer la gestion et l’exploitation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) afin de contribuer à la sécurité alimentaire, à la nutrition et à l’accroissement des revenus des ménages tout en préservant la biodiversité « .

En rappel L’agence à travers d’autres projets antérieurs ou en cours de réalisation comme ARSA/PFNL qui fini en décembre 2010 a beaucoup conscientisé la population sur le territoir national sur l’importance des produits forestiers non ligneux à travers des sensibilisations, des formations  à la cueillette et à la transformation. ARSA/PFNL (Amélioration des Revenus et de la Sécurité alimentaire; composante PFNL) a aussi organisé des voyages d’étude, et des expositions/vente de produits PFNL à l’intérieur du pays pour les groupements et associations en vue d’encourager les échanger des expériences et la communication dans le domaine des PFNL . Il a construit à certaines localités comme à Ouahigouya des magasins- depôt -vente de PFNL pour favoriser l’accès de ces produits.

Ces acquis viennent renforcés l’exécution de la stratégie nationale à travers le nouveau projet  » PAGED/PFNL » pour un budget de 2 419 550 350 FCFA sur trois ans. Ce projet classé de Cathégorie A, est placé sous la double tutelle  du Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie et de la FAO.

Le Projet PAGD/PFNL interviendra interviendra sur tout le territoire nationale en ce qui concerne les actions de structuration des filières, mais concentrera ses efforts sur sept (7) régions pour les actions de renforcement des capacités techniques, à l’accroissement des revenus et à l’amélioration de la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages.

Le choix de ces régions justifie un prise en compte des zones à risque d’insécurité alimentaire récurrentes, mais aussi du potentiel disponible en PFNL prioritaire. Il s’agit des régions du sahel, du  Plateau Central, de l’Est,, du Centre Ouest, du Centre Sud, du Centre et du Centre Est.

Quant aux produits prioritaires retenus pour des raisons de disponibilité du potentiel exploitable, de durabilité de l’exploitation et en conformité à la dynamique du marché, ce sont les PFNL issus des espèces pourvoyeuses suivantes : l’Adnsonia digitata (Baobab), le Balanites aegytieca (dattier du desert), le tamarindus indica ((tamarinier) le Parkia biglobosa (néré), le Saba senegalensis (liane), le Vitellaria paradoxa (karité).DSCF0390

Plus de 50% du budget serait allouer aux acteurs directs oeuvrant dans la valorisation et commercialisation des PFNL, qui regroupe entre autre les familles, groupement/association et entreprises (collectrices, transformatrices, commerciaux.) des PFNL.  Une partie du budget permettra à la structuration des filières PFNL et à l’organisation des acteurs ; cette action vise à repondre à la récommandation des paysans exprimée lors de la 13ème Journée Nationale du Paysan tenue du 12 au 14 mars 2009 à Koudougou dont le thème était :

 » Diversification des productions agro-sylvo-pastorales au Burkina Faso ; Alternative pour la sécurisation des revenus des producteurs ruraux dans un contexte de crise. »

capitalisation de bonnes connaissances agricoles


Le Projet « Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire » (FBPP/GLO/002/BEL), plus simplement appelé Projet Capitalisation, fait partie du programme de partenariat FAO-Belgique intitulé « Programme Gestion des connaissances et Genre » (www.connaissances-genre.net)

D’envergure internationale, Capitalisation intervient, dans sa phase pilote, en Afrique de l’Ouest. L’équipe est basée au siège pour les activités internationales et au Niger pour la coordination régionale dont les activités sont mises en œuvre au Niger et au Burkina Faso. Il est prévu de s’étendre au Mali et au Sénégal dans un deuxième temps

Alors, le Burkina ayant l’avantage d’être l’un des pays ciblé pour la phase pilote du projet, a benéficier d’un atelier de lancement des activés qui a réuni les groupes d’action national (GAN) le 22 juillet 2010 dans la salle de réunion de la FAO à Ouagadougou.

Les partenaires ont présenter le programme d’activités qui s’articulera autour de :

la formation genre (à ouaga), l’atelier warrantage (information, échange, formation outils internet) (au burkina),  l’atelier sur les commandes groupées et distribution de proximité (au niger) , la formation/ action en strategie de communication et capitalisation, la gestion de l’information, et en fin les idées suplementaires (documentalistes itinérant-e, formation en cascade,repérage et implication des personnes ressources, le crédit temps).

Il faut noter que les activités du projet sont orientées vers les objectifs suivants:

* RENDRE L’INFORMATION ACCESSIBLE AUX AGRICULTEURS, AGRICULTRICES pour développer , en connaissance de cause et en toute égalité des stratégies d’existence, accéder aux ressources, opérer des choix et prendre des décisions;

* CONSTITUER UN CAPITAL D’INFORMATIONS ET DE CONNAISSANCES, le valoriser en le mettant à disposition de toute une gamme d’acteurs et d’actrices, pour que l’exprérience ne reste pas confinée au niveau individuel, ou institutionnel, mais serve le collectif;

* INSTAURER UN DIALOGUE entre le monde paysan, les techniciens et techniciennes, les agents et agentes de développement, les chercheurs, les universitaires, etc. afin de relier l’expérience locale avec les connaissances globales.

Je vous invite à decouvrir le résumé du projet capitalisation sur ce lien http://www.capitalisation-bf.net/