Visite de la Plate-Forme Paysanne du Niger (PFPN)


Visite de la Plate-Forme Paysanne du Niger (PFPN)

Le lundi 21 mars 2011, la FENOP a reçu dans ses bureaux une délégation nigérienne composée de 10 personnes, membres du Conseil d’Administration de la PFPN et leaders de fédérations membres : Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN), Fédération des Unions des Coopératives Productrices (FUCOPRI), Mooriben, Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger (FUGPN). Ils sont en tournée dans 3 pays de la sous-région : Mali, Sénégal et Burkina, afin d’étudier les différentes structurations et le fonctionnement institutionnel des organismes faîtiers de ces pays.

La FENOP a retracé l’historique de l’organisation, puis décrit la structuration et les différentes activités. L’intérêt des visiteurs s’est particulièrement porté sur la production des bulletins d’information en langues nationales et sur la mise en place des centres régionaux d’information.

30/03/2011

Nouveau Bureau National FENOP / UFROAT-Burkina / RECOPA


Chers membres, chers paysans, chers éleveurs, chères femmes rurales, chers jeunes étudiants et chercheurs,

Chers partenaires et collaborateurs,

Le Bureau national de la FENOP, de l’UFROAT-Burkina, et du RECOPA se situe maintenant dans la cité ASECNA sise à la Patte-d’oie, villa N°5506.

Indications: à partir du rond-point de la patte-d’oie en allant vers Ouaga 2000, premier feu, tournez à votre droite, la cité est à environ 300m de la voie. Au deuxième six mètre tournez encore  à votre droite puis virez à gauche, c’est la 2ème porte (N°5506) couleur Verte foncée.

Par ailleurs, nous nous excusons auprès de toutes et tous, pour tout désagrément que cet déménagement  pourrait vous causer.

Pour tout renseignement, contacter :

Sanou Issouf ,  Cel :  70612884    /   76609052

Koudougou Rahamatta Leatitia , Cel :  76637313

Laura Oumou   Cel : 70299180

Kientega Amadou , Cel : 78871036

Diallo Ousmane  Cel :  70341584

Enquête d’évaluation des actions menées par le ministère des ressources animales et attentes auprès de ses usagers


La FENOP apporte sa touche pour renforcer les actions du Ministère des Ressources Animales envers les éleveurs

Le Ministère des Ressources Animales a initié une enquête auprès de ses usagers afin d’évaluer ses actions, et va donc recueillir des contributions auprès d’un certain nombre d’institutions.

Ainsi, le 15 mars 2011, une délégation du Ministère a rendu visite à la FENOP. Cette délégation était composée de 3 personnes : Monsieur TOE, Madame TRAORE et Monsieur ZONGO Bi Aboubacar. Ces deux dernières personnes représentant la DPFA (Direction de la promotion des filières animales …)

Monsieur SANOU Issouf, accompagné de Madame OUEDRAOGO-MELLE Alexandra, les a reçu. Nous vous présentons ici le contenu des questions constituant l’enquête et la contribution de la FENOP.

La première question portait sur les activités menées dans le domaine de la production animale. La FENOP a cité les actions menées avec le RECOPA, en particulier le projet de création de centres d’information sur le pastoralisme soutenu par le CTA.

La seconde question concernait les améliorations des activités de la FENOP depuis la création du Ministère. La FENOP a affirmé que la création du Ministère a été une très bonne chose mais a précisé que les nombreuses divisions présentaient une difficulté : chaque domaine a son propre ministère : agriculture, élevage, environnement …

La troisième question portait sur les relations qu’entretient la FENOP avec la Direction de la promotion des filières animales…. La FENOP a répondu

La quatrième question souhaitait connaître les appuis reçus par cette Direction. La FENOP a cité l’intervention d’un membre du Ministère, Monsieur SAWADOGO, auprès du RECOPA.

La cinquième question concernait les difficultés et contraintes rencontrées. La FENOP a précisé que les activités concernant l’élevage ont été léguées à la FEB. La FENOP se concentrant davantage sur les actions de communication. A ce sujet, elle souhaiterait connaître les possibilités pour le Ministère de fournir des documents sur les thématiques de l’élevage et adaptés aux réalités du Burkina. La FENOP reconnaît que la grande majorité des documents en sa possession viennent de l’extérieur. Elle a également exprimé son intérêt pour l’organisation par le Ministère de conférences-débat à l’intention des éleveurs sur les problèmes fréquemment rencontrés.

La sixième question interrogeait sur comment la Direction pourrait renforcer les capacités de ses usagers. La FENOP a cité la formation, la sensibilisation pour prévenir les conflits et l’alphabétisation. Monsieur SANOU a relevé le manque d’organisation des éleveurs dans le Nord et le manque d’alternance dans les instances dirigeantes.

La septième question interrogeait maintenant sur les appuis possibles par la Direction. La FENOP a constaté que les documents en fulfuldé sont très rares et a indiqué qu’un appui du Ministère pour la recherche de partenaires pour la production de ce genre de documents serait bénéfique. Monsieur SANOU a également proposé d’œuvrer pour mieux organiser le monde des éleveurs. Il existe en effet quelques grandes structures qui se partagent le monopole mais qui ne s’entendent pas. Il est donc difficile dans ces conditions de coordonner des activités au niveau de l’élevage.

La huitième question souhaitait connaître les attentes dans différents domaines :

–          la formation professionnelle : la FENOP a précisé que des formations sont indispensables sur des thèmes comme les soins vétérinaires, l’amélioration de la race, la commercialisation.

–          l’amélioration de la sécurité alimentaire du bétail : la FENOP a cité comme actions intéressantes des formations en culture de fourrages et la sensibilisation sur la diminution de la transhumance, ou comment sédentariser les éleveurs

–          l’hydraulique pastorale : la FENOP a indiqué que le RECOPA travaille sur la construction de boulis, mais elle a noté que dans ce domaine, le Ministère devrait avoir un regard sur les actions menées entre certains acteurs et leurs partenaires, afin de vérifier le respect des normes etc …

–          le renforcement de la santé publique vétérinaire : la FENOP a relevé que les éleveurs réclament plus de dépôts de produits vétérinaires pour améliorer l’accessibilité, ainsi que la formation de relais vétérinaires villageois

–          le développement des infrastructures (marchés à bétails, abattoirs, boucheries …) : la FENOP pense que les infrastructures sont encore insuffisamment développées, qu’il y a beaucoup à faire dans ce domaine. Elle a également cité le fait que les éleveurs dépendent de la SOFITEX pour la transformation des aliments pour bétail, mais avec le coton transgénique, le souci des répercussions éventuelles sur l’homme se posent.

–          l’amélioration des produits animaux (lait, viande …) : la FENOP pense que le Burkina pourrait être plus compétitif au niveau sous-régional voire international, mais il y a beaucoup à faire sur la qualité des produits. Le marché de la volaille étant très important, le Ministère devrait voir comment améliorer la qualité pour la consommation intérieure. Monsieur TOE a précisé que la politique actuelle du Ministère est d’exporter la viande plutôt que le bétail sur pied, afin de gagner en rentabilité, et que des actions sont en cours pour l’amélioration des abattoirs frigorifiques (déjà fait pour Ouagadougou, en projet pour Bobo Dioulasso), et qu’un abattoir pour la volaille est en projet.

La neuvième question portait sur la fiscalité : quel avis sur les différentes taxes et les impôts ? La FENOP a répondu que les éleveurs trouvent les différentes taxes exagérément élevées. Les infrastructures sont peu développées mais des taxes sont à payer, et les éleveurs n’en voient pas les retombées au niveau local. Monsieur TOE a précisé que le système n’est pas opérationnel mais que c’est le FODEL (Fonds de Développement de l’Elevage) qui est en charge de recueillir toutes ces taxes afin de les réinvestir pour l’élevage et pour soutenir l’élevage.

La dixième et dernière question souhaitait connaître les autres éventuelles attentes. la FENOP a indiqué qu’elle souhaite recevoir plus d’informations de la part du Ministère. En tant que structure relais, elle peut ensuite les transmettre à la base. Des informations portant par exemple sur l’approvisionnement en aliments pour bétail, sur l’amélioration des races, sur les soins vétérinaires, etc. Elle souhaite également plus de renforcement des capacités des acteurs à la base, et un suivi de la part du Ministère sur les activités menées dans le domaine de l’élevage.

La délégation du Ministère s’est dite satisfaite de toutes ces contributions. En souhaitant recevoir un retour des résultats de l’enquête, nous espérons que l’enquête mènera à une amélioration des services du Ministère au profit des éleveurs !

Brève fenop

Déménagement du Bureau National FENOP / UFROAT-Burkina / RECOPA


Chers membres, chers paysans, chers éleveurs, chères femmes rurales, chers jeunes étudiants et chercheurs,

Chers partenaires et collaborateurs,

Le Bureau national de la FENOP , de l’UFROAT-Burkina, et du RECOPA déménage dès ce week end pour s’installer dans la cité ASECNA sise à la Patte-d’oie, villa N°5506.

Indications: à partir du rond-point de la patte-d’oie en allant vers Ouaga 2000, premier feu , tournez à votre droite, la cité est à environ 300m de la voie. Au deuxième six mètre tournez encore  à votre droite puis virez à gauche, c’est la 2ème porte (N°5506) couleur Verte foncée.

Par ailleurs, nous nous excusons auprès de toutes et tous, pour tout désagrément que cet déménagement  pourrait vous causer .

Pour tout renseignement, contacter :

Sanou Issouf ,  Cel :  70612884    /   76609052

Koudougou Rahamatta Leatitia , Cel :  76637313     /  70596342

Laura Oumou   cel : 70299180

Kientega Amadou , Cel : 78871036

Diallo Ousmane  Cel :  70341584

CAMPAGNE DE SAISON SECHE DANS LE BAM


CAMPAGNE DE SAISON SECHE DANS LE BAM

« Des constats encourageants »

Après le lancement de la campagne de saison sèche en décembre 2010, l’heure est à la supervision. A cet effet, le ministre délégué chargé de l’Agriculture,  Abdoulaye Combary, a  effectué une tournée dans la région du Centre-Nord,  plus précisément dans la province du Bam, dans deux sites d’exploitation agricole irriguée, le vendredi 4 mars 2011. Les constats sont encourageants, selon lui.

En décembre 2010, le ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques (MAHRH) lançait la campagne agricole en saison sèche de l’année  2011. L’heure est à la supervision de ce qui est déjà fait par les agriculteurs de la petite irrigation. Voilà pourquoi le ministre délégué à l’Agriculture, Abdoulaye Combary, a fait une tournée dite de « suivi-appui-supervision des activités d’irrigation dans la région du Centre-Nord », plus précisément dans la province du Bam, le vendredi 4 mars 2011. Deux sites ont reçu la visite du ministre, du directeur régional de l’Agriculture de la région et du haut-commissaire. Il s’agit d’abord du site pilote de Darigma, dans la commune  de Kongoussi. Ce site puise la manne hydrique indispensable dans les flots du lac Bam, son voisin immédiat. Là, Adama Kinda, le chef du site pilote, et ses collaborateurs ont pu exposer le curriculum vitae de l’exploitation. Celle-ci est étendue sur deux secteurs, dont le premier est de 12 ha pendant que le second s’étale sur 10 ha. Le premier a été aménagé en 2005 et son exploitation a commencé en 2007. A la date d’aujourd’hui, les 172 exploitants, dont 120 femmes, cultivent, grâce à la station de pompage munie de deux motopompes de 200m3/h chacune, de la tomate (15t/ha), de l’oignon (20t/ha), du haricot vert (6t/ha), du piment (6t/ha) et du maïs. Selon les estimations de Adama Kinda et de son équipe, la production attendue s’élèverait à plus de  55 millions de F CFA, dont une marge bénéficiaire de 388 000 F CFA par exploitant. Cependant, il y a des difficultés que les exploitants ont soulevées : l’ensemble du site n’est pas exploité et ils éprouvent des difficultés d’approvisionnement de la station en eau.

« Je veux des producteurs optimistes »

« Pour un démarrage, c’est bien », a apprécié Abdoulaye Combary. « Mais il vous faut une bonne organisation », a-t-il ensuite bémolisé, car il estime que les résultats escomptés, à savoir au moins une production de 25t/ha de l’oignon, ne sont pas atteints. « Mais je veux des producteurs optimistes ! » a martelé le ministre. Adama Kinda a hoché de la tête, ajoutant en passant que les femmes et les jeunes se tiraient à bon compte de cette exploitation. Ceux-ci ont confirmé. Après avoir assuré que le gouvernement apportera sa contribution en modernisant la méthode d’irrigation, Abdoulaye Combary s’est dirigé vers Bourzanga. Ses pieds se promenèrent alors entre les planches de semenceaux de pomme de terre, plantés sur 2 ha dans un site aménagé de 3 ha en novembre 2010 au secteur 6 de Bourzanga. Jean-Marie Badini, celui qui tient le gouvernail du site, explique que pour cette campagne sèche, le rendement attendu s’élève à 32 millions de F CFA, dont une marge brute de plus de 25 millions, à raison de 16t/ha. Mais le ministre ne semble pas content de ce résultat. Pour lui, le rendement devrait être plus élevé. Jean-Marie Badini s’explique : la production est plus basse en saison sèche à cause de la chaleur et la divagation des animaux leur mène la vie dure. Mais à ce sujet, le ministre a estimé que les producteurs devraient se parler : « Ce sont leurs animaux et ce sont aussi leurs champs. Ils faut qu’ils se parlent ». Néanmoins, le ministre n’a pas manqué de les encourager. Ce qu’il a également fait à l’endroit des 60 femmes du groupement Bass-Néeré qui exploitent un site de  2,75 ha. Le ministre n’a pas tari d’éloges, non seulement sur les 30t/ha et la marge brute de 8 millions de F CFA qu’elles attendent, mais aussi sur l’initiative qu’elles ont  prise de clôturer leur site afin de lutter contre la divagation des animaux. Ces femmes ont profité demander au gouvernement du soutien, en l’occurrence une motopompe encore plus puissante et des tuyaux  afin d’exploiter plus d’espace et de donner ainsi du travail aux femmes de la zone, qui sont de plus en plus intéressées. Abdoulaye Combary a quitté les lieux en laissant la promesse de soumettre cette requête à qui de droit et en laissant entendre, d’un point de vue général, que « les constats sont encourageants ».

1- Abdoulaye Combary, ministre délégué chargé de l’Agriculture (boubou et chapeau) suivant, avec à  sa droite le DR de l’Agriculture du Centre-Nord, Paul Tiemtoré, les explications sur le site de Darigma   (Ph. DR)

exploitation en campagne sèche

2- L’exploitation en campagne sèche des sites irrigués de Darigma… (Ph. DR)

Site irrigué

3-… et de Bourzanga apportera aux exploitants, une marge bénéficiaire cumulée de plus de 80 millions de F CFA (Ph. DR)

Ecrit par Abdou ZOURE du journal « Le Pays »

Ils ont dit

Abdoulaye Combary, ministre chargé de l’agriculture

« Les constats sont encourageants »

« Nous pouvons dire que les messages sont compris. (…) Je leur lance un message d’encouragement parce que ce que je viens de voir, c’est encourageant. Ils ont compris que la saison sèche est également une période où on peut avoir des revenus. A l’époque, beaucoup de gens étaient au chômage. Mais aujourd’hui, il y a de l’engouement. Nous allons lancer un appel aux doyens pour qu’ils y intègrent de plus en plus les jeunes et les femmes ».

Paul Tiemtoré, Directeur régional de l’Agriculture du Centre-Nord

« Des difficultés au niveau de l’entretien des points d’eau »

« On a des contraintes. C’est vrai qu’il y a de l’eau. Mais à certains endroits, on n’arrive pas  à faire deux campagnes en saison sèche comme on l’aurait souhaité. A certains endroits, il y a aussi que les gens ne maîtrisent pas les techniques d’irrigation. Ce qui fait perdre beaucoup d’eau. Nous avons également des difficultés au niveau de l’entretien des points d’eau. Nous nous évertuons à dire aux producteurs de ne pas exploiter dans les berges. Malheureusement, jusqu’aujourd’hui, dans certains points d’eau, on voit que ce n’est pas respecté ».

Propos recueillis par A.Z

TRANSFORMATION LOCALE DE LA NOIX DE CAJOU


UNITES DE TRANSFORMATION LOCALES DE LA NOIX DE CAJOU

Le projet de sécurisation des approvisionnements présenté à Banfora

L’Alliance Africaine de Cajou (ACA) a organisé à Banfora un atelier national sur la sécurisation des approvisionnements en noix brutes des unités locales de transformation le 24 février 2011. Placé sous la présidence du gouverneur de la région des Cascades, Karimatou Jocelyne Vokouma, cet atelier se voulait la restitution des 4 ateliers régionaux. Il avait pour but de renforcer la chaîne des valeurs ajoutées de l’amande blanche exportable.

De l’avis de Minata Koné, présidente de l’Alliance africaine de Cajou (ACA),  la filière anacarde a connu au cours de la campagne 2010 une crise sans précédent, caractérisée par une hausse jamais égalée des prix, des difficultés d’approvisionnement des unités de transformation qui ont empêché celles-ci de travailler convenablement. « Ces unités sont pourtant les acteurs majeurs de la filière. Ce sont elles qui servent de courroie de transmission entre les producteurs,  les acheteurs et le marché extérieur », a dit la présidente. Toute chose qui  a conduit le Comité national de l’ACA à organiser, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers que sont l’Initiative africaine de cajou (ICA) et le Programme de développement de l’agriculture de la Coopération internationale allemande (PDA/GTZ),  une série de 4 ateliers régionaux dans les grandes zones productrices de l’anacarde, à savoir Gaoua, Léo, Orodara et Banfora. Et ceci afin d’identifier les causes et les conséquences des perturbations et de dégager une stratégie à même de sécuriser l’approvisionnement des unités de transformation locales de la noix de cajou. L’atelier de Banfora du 24 février 2011 qui a regroupé les producteurs, les acheteurs et les autorités administratives de ces 4 grandes zones de production d’anacarde a permis au consultant de faire le point des rencontres régionales. On peut retenir d’elles que les acteurs de la filière ont mis en place ce qu’ils ont convenu d’appeler le projet commun qui place les unités de transformation locales au premier rang du point de vue approvisionnement. La supervision de ce projet sera, de l’avis de la présidente de l’ACA, assurée par des comités qui, de concert avec l’administration, veilleront à l’approvisionnement conséquente des unités de transformation, au suivi des prix sur le marché et des contrats qui seront signés entre les transformateurs et les structures faîtières de producteurs. Dans ces comités, l’administration jouera un rôle d’arbitre entre les acteurs de la filière.

Au cours de cet atelier national, les causes des perturbations de la campagne 2010 ainsi que leurs conséquences sur les acteurs ont été rappelées. La campagne 2011 de la filière a été également lancée à cette occasion.


Miniata Koné

1  – La présidente de l’ACA, Minata Koné, s’est réjouie de la mise en place du projet commun (Ph. M. Traoré)

les acteurs d

2 – Les acteurs de la filière suivant la restitution du consultant (Ph. M. Traoré)

Ecrit par Mamoudou TRAORE du journal « Le Pays »

atelier de formation sur le leadership féminin dans la promotion de l’agriculture familiale en Afrique


La Fenop et  l’UFROAT-Burkina ont participé  à  un atelier de formation sur le leadership féminin dans la promotion de l’agriculture familiale en Afrique à l’intention des membres du Comité de Coordination des Opérations de la campagne « Nous sommes la solution ».

L’atelier a été organisé par le Bureau Afrique de l’Ouest de FAHAMU. Il a regroupé des organisations issus de 5  pays  dont :

  • Le Mali
  • Le Ghana,
  • La Guinée Conakry,
  • Le Sénégal,
  • Le Burkina Faso et

La formation a durée 4 jours.  Elle a pu se réaliser  grâce à la collaboration de FAHAMU et ses  partenaires, (l’Association démocratique des femmes  du Maroc, Women’s learning partenership for rigths, development and peace, New Field Foundation).

Cette formation a connu la facilitation de  2 formatrices venant de l’ADFM et d’une troisième appartenant à l’association BAOBAB basée au Nigéria

La formation s’est basée sur une méthodologie pratique, à savoir des études de cas (expériences sur des textes commentés) et des exercices d’assimilation.

La formation de 4 jours nous a permis de comprendre :

  • Les qualités et atouts d’un leader,
  • Les techniques de communication,
  • La genèse et les activités de la campagne « nous sommes la solution »
  • Le comportement d’un leader

La formation a conduit aussi à une meilleure compréhension de la campagne qui s’est concrétisée par l’élaboration d’un plan d’action annuel global de la campagne.

Concernant la genèse et les activités de la campagne, une présentation a été faite par M. Famara coordonnateur de la campagne pour FAHAMU. De la communication nous retenons  que :

La vision de cette organisation est de contribuer à l’avènement « d’une société où les gens s’organisent pour s’émanciper de toutes les formes d’oppression, reconnaître leurs responsabilités sociales, respecter chacun les différences d’autrui et tenir compte de leur potentiel ». Les objectifs de la campagne sont :

  • Promouvoir les bonnes pratiques et savoirs qui sont connus  et transmis  de génération en génération en Afrique (agro-écologie, conservation des semences) et qui ont préservés la souveraineté alimentaire sur le continent ;
    • Influencer les décideurs et promouvoir une meilleure gouvernance ;
    • Valoriser la production de l’agriculture familiale.
    • doter les femmes rurales de techniques et outils afin que leur voix soit entendue,  que leurs soucis soient pris en compte et ce, au vu de participer efficacement et de façon parallèle au côté des fédérations de producteurs de l’Afrique à la vaste campagne « nous sommes la solution ».

la dite campagne conduite par FAHAMU est partie intégrante d’une campagne panafricaine globale conduite par le ROPPA pour trouver des alternatives agroécologiques à AGRA (Alliance for Green Revolution in Africa)Pour une durée de trois années avec un démarrage dans 05 pays de l’Afrique de l’ouest, , la campagne  concernera 12 associations de femmes  rurales au départ et s’étendra dans les autres pays de la région et les autres régions du pays tout en tentant d’influencer les politiques et les populations à la base Cf. Présentation Power point en annexe.

Ainsi, les femmes rurales vont acquérir des techniques pour améliorer, partager, promouvoir les connaissances agricoles traditionnelles faisant  de celles-ci une alternative aux méthodes de la révolution verte AGRA. Ces activités sont programmées de manière chronologique qui sont les suivantes.

Première année

  • Documentation sur les savoirs locaux (agricoles, savoir-être, etc.), identifier des modules de formation (voir document) ;
  • Réunion du comité de pilotage ;
  • Capitalisation des savoir-faire locaux ;
  • Lancement officiel de la campagne le 7 février 2011 à Dakar ;
  • Organiser une série de formations au niveau national ;
  • Réunion du comité de pilotage stratégique en fin d’année.

Deuxième année

o    Réunion du Comité de pilotage ;

o    Formations des formateurs ;

o    Plaidoyer au niveau national ;

o    Réunion du comité ;

o    Couvrir 10 pays.

Troisième année

o    Extension

o    Beaucoup des plaidoyers

o    Formation dans chacun de (pays focaux).

La communication a été suivie de débats ayant porté sur le renforcement des capacités des acteurs de la campagne, sur les bonnes pratiques agricole, ainsi que sur la valorisation des produits agricoles à travers leur commercialisation et leur  transformation.

Après la communication et pour clore la formation, les participantes ont adopté un plan d’action global soumit par un comité de rédaction dont une personne par pays (CF en annexe).

A la suite de la formation, nous avons participé à une série de rencontre avec des partenaires. Ces rencontres ont eu pour but de faire connaitre les acteurs de la campagne et leurs partenaires.

  • C’est ainsi que le 3 février dans l’après midi nous avons rencontré la directrice de New Field Mme Sarah et ses collaborateurs du Sénégal et du Burkina. Cette rencontre a permis d’échanger au tour de la campagne et l’engagement des femmes rurales.
  • Le 4 février s’est tenue la rencontre avec la journaliste Jane Gabriel de Open Democracy,  une organisation basée en Angleterre.

Cette organisation en collaboration avec FAHAMU mettra en place une plate forme en ligne pour la visibilité de la campagne, des femmes leaders, de leurs organisations et surtout de leur travail de terrain par des personnes influentes dans les décisions mondiales

Ceci étant, elle a invité les femmes rurales leaders à rédiger des articles pour la plate forme et faire connaitre leur organisation au monde entier. Car c’est un site qui est bien lu par les décideurs du monde.

  • Le 6 février nous avons échangé avec un groupe de partenaires venant des Etats Unis et d’Australie. Les échanges ont porté sur les activités de la campagne « nous sommes la solution », les alternatives contre la Révolution verte AGRA et l’accès des femmes à la terre.
  • Le 6 février dans l’après midi, nous avons pris part à la Marche d’ouverture du Forum Social Mondial de Dakar.
  • Le 7 février 2011 au CICES dans la salle du 4 Avril aux  environs de 11heures a  eu lieu le lancement de la campagne « nous sommes la solution »

Le lancement, marqué par 3 communications (M Mamadou GOITA de IRPAD, Mme la représentante des 12 AFR, M le président de la commission développement rural du conseil économique et social sénégalais, Mme la représentante du Ministre d’Etat et des Relations avec les Associations Féminines Africaines et Etrangères et enfin discours Du sénateur président de la commission développement rural du SENAT sénégalais) a permis de présenter la déclaration de Dakar sur la campagne (cf. en annexe).

Les autres jours  ont été mis à profit pour participer aux activités du Forum qui s’est déroulé comme suit :

  • Le 8 février 2011 : Participation à la journée de l’Union pour la Solidarité et l’Entraide (USE)
  • Le 8 février dans l’après midi : Participation à la rencontre d’échange des femmes rurales organisée par ASHOKA
  • Le 10 février : participation à la conférence thématique sur l’accès des femmes à la Terre. Organisée par ONUFEM
  • Le 11 février : Ventilation des dépliants FENOP, UFROAT-Burkina et RESACIFROAT aux organisations de développement.

R.L.K

brève fenop