Rencontre préparatoire de l’atelier des organisations professionnelles agricoles


Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National du Secteur rural (PNSR), le Ministère de l’Agriculture a organisé le mardi 17 mai 2011 une rencontre des organisations professionnelles agricoles en vue de préparer un grande rencontre de concertation qui se tiendra le 3 juin 2011. Cette rencontre visera à créer un cadre de concertation unitaire regroupant l’ensemble des acteurs du secteur rural afin d’aligner les interventions de chacun sur les mêmes orientations et objectifs prioritaires dans leur accompagnement de l’Etat à la réalisation de ce Programme National. Une tâche délicate au vu de la complexité de la situation du Burkina où se côtoient différents acteurs aux intérêts divergents …

Au terme de cette rencontre, un comité composé des représententants de la FENOP , des Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), et de la CPF a été mis en place. Ce comité sera logé au sein de la CPF pour s’occuper des questions concernant le PNSR.

19/05/2011

Du nouveau à la FENOP !!!


Oui du nouveau dans nos bacs !

Le tout premier numéro de FENOP-Info de l’année 2011 en ligne. Cela vient répondre aux préoccupations de bon nombre de lecteurs et partisans de la FENOP qui n’ont cessé de réclamer ce bulletin, cet outil d’information qui parle du paysan, des innovations dans l’agriculture et incite chaque acteur de la société civile, de l’Etat et les PTF à accompagner cette noble tâche qui fait vivre le monde entier à travers leur production.  Ce bulletin qui contribue entre autre à la visiblité de la Faîtière, rappelle et maintient les relations entre les paysans et leur structure originale « la FENOP ».

N’hésitez plus ! Cliquez sur la rubrique Bulletin à gauche pour afficher ce nouveau numéro de FENOP-Info

16/05/2011

FENOP-Info Mai 2011


FENOP-Info mai 2011

Bonne campagne à tous dans la Paix

La saison hivernale s’annonce en ce mois de mai. Les premières pluies sont arrivées. On espère seulement que le ciel sera généreux pour permettre d’abondantes récoltes. Il faut prier pour cela car en cette période de vie chère, une mauvaise campagne agricole n’est pas faite pour arranger les choses. Le pays en a fortement besoin pour apaiser un climat social fait de revendications de tous ordres provenant du corps social. Le pouvoir d’achat est au cœur de cette crise sociale et les paysans qui sont producteurs et consommateurs n’y échappent.
Le paiement au juste prix de leur labeur sera leur seule préoccupation. Les producteurs de riz étaient en concertation avec le ministère de l’agriculture la semaine du 8 mai autour de la question des prix d’achat du kilogramme de riz et des prix de cession de l’engrais. On n’a pas encore les conclusions de cette rencontre. Mais du côté des cotonculteurs, on sent déjà la déchirure.  Le prix d’achat de 245 F le kilo proposé par le fonds de lissage où siègent également les producteurs ne fait pas l’unanimité. Une frange des producteurs demandent 500 F Cfa pour le prix du kilo de coton.
En toute chose, il faut savoir négocier, discuter et aboutir à un consensus qui maintienne la viabilité de filière et les intérêts des producteurs. Tel doit être l’objectif des organisations paysannes.

Bonne campagne à tous dans la paix

Téléchargez le bulletin

Réseau de veille sur la commercialisation et la transformation des céréales (RVCC)


Le lundi 2 mai 2011, le Réseau de veille sur la commercialisation et la transformation des céréales (RVCC) s’est réuni pour un atelier de validation du programme de la phase 4 (2012-2015).

Ce Réseau, s’inscrivant dans le Programme de renforcement des capacités de la société civile au Burkina Faso, a été créé en 2004 afin de représenter une plateforme d’enquête, d’analyse, de proposition et de lobbying permettant de suivre l’action de l’Etat dans le domaine spécifique de la commercialisation et de la transformation des céréales locales, principale nourriture de la grande majorité des habitants du Burkina. Il est constitué d’Organisations Paysannes, dont la FENOP, et d’Organisations de la société civile (OSC) membres de la filière céréales.

Rappelons les principaux enjeux et défis de ce Réseau :

– négocier avec le gouvernement sur l’attention portée aux indicateurs de la matrice du CSLP et à celle des politiques sectorielles ;

– effectuer un suivi régulier de ces indicateurs dans le temps pour suivre les effets et impacts des politiques ;

– interpeller le gouvernement sur les impacts des programmes et politiques dans le secteur de la sécurité alimentaire à travers ses composantes (commercialisation, transformation, infrastructures économiques et production) ;

– influencer les décideurs afin d’améliorer leurs performances à travers la concertation et la communication rapprochée ;

– établir une concertation étroite avec les conseils régionaux et les communes lors des consultations importantes ;

– établir une concertation avec le Parlement afin qu’il prenne en compte les résultats, enseignements et propositions des activités du Réseau.

De même que le Réseau pour le foncier rural (voir article précédent), le RVCC s’est attelé à créer une base de données dans le domaine de la commercialisation et la transformation des céréales. Cette base de données est utilisée par les membres du Réseau ainsi que par les services publics qui reconnaissent sa crédibilité. Les données recueillies portent sur :

– le prix du transport de sac de céréales d’une zone de production vers une autre dite de consommation,

– sur la collecte et l’analyse des prix d’achat des céréales (mil, maïs et sorgho) aux producteurs et les prix aux consommateurs dans les centres urbains.

La phase 4 de ce programme s’engage à renforcer cette base de données.

Une autre composante majeure est la réalisation d’études et évaluations. Parmi les plus importantes déjà réalisées, on peut citer, entre autres :

– « Les retombées des infrastructures routières sur la commercialisation des céréales » ;

– « Les principales contraintes au développement du secteur de la transformation des produits agricoles » ;

– « La sécurité alimentaire et distribution de vivres » ;

– « L’analyse critique des politiques publiques en matière de commercialisation et de transformation des céréales » ;

– L’étude sur le suivi des intrants fournis par le Gouvernement au cours des campagnes agricoles 2008, 2009 et 2010.

La phase 4 de ce programme prévoit la réalisation d’études et évaluations dans les secteurs clés de la sécurité alimentaire et s’inscrivant dans la stratégie nationale pour la sécurité alimentaire (SNSA).

La composante Communication et plaidoyer a permis au Réseau d’être fréquemment sollicité pour les rencontres de concertation. Ses propositions sont effectivement jugées intéressantes, pertinentes et crédibles, et une partie de ses positions et recommandations est prise en compte. De même, la communication avec les services de l’Etat s’est nettement améliorée et la société civile est invitée à participer à toutes les rencontres.

La phase 4 du programme s’engage à poursuivre les efforts menés pour observer, analyser et proposer des mécanismes à même d’améliorer le monde de la commercialisation des céréales et la transformation des produits locaux. Le RVCC va poursuivre ses actions d’envergure en matière de plaidoyer, de lobbying et de communication afin que l’Etat prenne en compte les préoccupations des producteurs/trices, transporteurs, transformateurs/trices, commerçants/tes et les aide à plus d’efficacité dans leurs actions.

En ce qui concerne le volet communication, les actions porteront sur

– l’insertion d’articles dans la presse sur des sujets divers en lien avec ses domaines d’intervention,

– l’animation d’émissions radiophoniques organisées dans les régions d’intervention du RVCC en français, dioula, fulfuldé, gourounsi et mooré,

– la réalisation et la diffusion de deux films documentaires autour des thèmes liés au secteur de la transformation et de la commercialisation, et des pistes rurales,

– la création et la représentation de pièces de théâtre,

– l’édition et publication de RVCC Infos trimestriellement,

– l’animation du site web en vue d’informer et de partager avec les autres acteurs et alliés sur les activités du Réseau.

06/05/2011

PROGRAMME D’APPUI DES OP EN SUIVI-EVALUATION DU FONCIER : DEMARRAGE DE LA PHASE 4 (2011-2015)


Le 23 avril 2011, le GRAF (Groupe de Recherche-Action sur le Foncier) a organisé en son siège une rencontre des membres d’un réseau créé pour la mise en œuvre de ce programme et regroupant des organisations de la société civile concernées par le foncier rural. La FENOP, ainsi que d’autres organismes comme la FEPAB, le RECOPA et l’UNPCB, était présente.

Pour rappel, ce programme, financé par la Coopération Suisse, a démarré en 2005 et s’est fixé comme objectifs de

– renforcer les capacités des OP en matière de suivi évaluation des politiques foncières (budget, sécurisation foncière, conflits, etc.), d’élaboration des politiques foncières, et de lobbying ;

– contribuer au renforcement des capacités de la société civile à comprendre et analyser les politiques publiques, à la promotion de la réflexion et du débat sur les alternatives de politiques publiques, et enfin au contrôle de l’efficience dans la mise en œuvre des programmes opérationnels sur le terrain.

Les phases précédentes de ce programme ont consisté principalement en la création d’une base de données regroupant des informations obtenues par des enquêtes menées mensuellement au niveau de 55 villages – répartis sur 6 régions – sur les thèmes des conflits fonciers, de l’agriculture pluviale et de l’agriculture irriguée, et de tester la capacité d’un réseau d’organisations de la société civile à gérer cette base de données.

Un des principaux enseignements de ces enquêtes est que la loi 34 portant régime foncier rural n’a pas suffit à résoudre les conflits fonciers qui se posent, car elle est utilisée selon les intérêts des uns et des autres ! Cela donne donc souvent lieu à des interprétations erronées et mensongères et les conflits perdurent.

La présente phase s’engage donc à initier un certain nombre d’activités afin de proposer des solutions durables à ces conflits, en particulier via :

– l’amélioration du fonctionnement du comité de pilotage ;

– l’actualisation de la base de données avec la poursuite des enquêtes de terrain ;

– l’accompagnement de l’Etat en vue de la création d’un observatoire national dédié aux questions du foncier ;

– des études et évaluations concernant la mise en œuvre de la loi 34 ;

– l’implication du Réseau au dialogue de politique dans le domaine du développement rural et de la sécurité alimentaire ;

– un important volet communication à l’intention de l’opinion publique.

Vous trouverez tous les détails de cette phase du programme dans le rapport ci-joint.

Rapport

03/05/2011