La COPAGEN veut alerter la population sur la situation de l’accaparement des terres en Afrique de l’Ouest


La Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN) vient de mener une étude intitulée : Etude participative sur les acquisitions massives de terres agricoles en Afrique de l’Ouest et leur impact sur l’agriculture familiale et la sécurité alimentaire des populations sur 9 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal,  Togo, Guinée) .

Pour le Burkina Faso, le chef de file est l’INADES-Formation, qui a fait un état des lieux sur les terres acquises de façon abusive au détriment des producteurs et productrices. Ce projet vise à éclairer ce phénomène ancien mais plus subtile et conséquent depuis quelques années afin d’informer les populations et leur permettre d’avoir les moyens pour agir contre les pratiques abusives.

Parmi les pays de la sous-région étudiés, il ressort que la particularité du Burkina provient du fait que les principaux accapareurs de terre sont des nationaux, des individus dans la majorité des cas, alors que dans les autres pays, ce sont principalement des multinationales étrangères qui pratiquent ces acquisitions massives de terre.

Parmi ces 9 pays, 3 ont été retenus pour faire une étude d’impact plus approfondie : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau et la Guinée. Malheureusement, le Burkina n’a pas été retenu, mais espérons que ce phénomène ne sera pas pour autant négligé à l’avenir afin d’éviter des conflits fonciers toujours plus fréquents et plus graves …

Le rapport final de cette étude sera disponible dans les jours à venir.

Pour plus d’informations : CCFD- Terre Solidaire : la COPAGEN

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21/02/13